Si certaines
personnes s’affairent à perdre du poids, d’autres s’inquiètent de leur maigreur
et insuffisance pondérale. Changement des habitudes alimentaires, exercices
physiques…ce n’est pas aussi évident. Suivez donc nos conseils en pratique.
On parle d’une insuffisance
pondérale lorsque l’indice de masse corporelle est anormalement bas et
inférieur à 18.5 (selon l’OMS).
L’insuffisance
pondérale peut être
- le signe d’une maladie (cancer,
diabète, colite hémorragique, maladie de Crohn, maladie cœliaque),
- liée à une affection psychiatrique
(anorexie mentale, dépression) ; ces affections sont généralement fréquentes
chez les adolescents.
- due à la présence d’une infection
(tuberculose par exemple),
- lié à une toxicomanie
- héréditaire
- ou tout simplement liée à une
malnutrition
Parfois, il
s’agit d’un signe isolé, non lié à aucune cause précise ; on parle d’une
insuffisance pondérale constitutionnelle. Ainsi, afin d’y remédier, il est
toujours plus prudent de rechercher les causes. L’insuffisance pondérale peut
également être liée au stress, ou à certains produits irritants comme la
nicotine ou la caféine.
L’insuffisance
de poids peut donc nécessiter une consultation médicale car peut nuire à l’état
de santé d’un individu, notamment lorsqu’elle est liée à une maladie. Le calcul
de l’indice de masse corporelle permet de définir si le sujet doit
effectivement gagner du poids ou non. La maigreur constitutionnelle est souvent
un état stable et n’est pas liée à une maladie ni autre affection.
Les risques liés
à l’insuffisance pondérale sont notamment les anémies, l’apparition précoce
d’ostéoporose, les maladies cardiaques et la diminution de l’immunité.
Plusieurs
personnes cherchent ainsi des solutions qui permettent de gagner du poids ; les
solutions proposées sont essentiellement axées sur les régimes alimentaires,
avec une consommation d’aliments hyper caloriques avec une valeur énergétique
élevée. A cela s’ajoute la pratique régulière d’un exercice physique modéré.
Les solutions proposées sont généralement bien étudiées, afin que la prise de
poids s’effectue de façon saine, équilibrée et progressive. Néanmoins,
l’alimentation doit être variée et le sujet ne suivra aucun régime. Dans tous
les cas, il est conseillé de consulter un médecin nutritionniste afin de mieux
ajuster les besoins nutritionnels et énergétiques de chacun.
Nos conseils
pratiques
- augmenter la quantité d’aliments
consommés
- manger ceux dont on a envie
- éviter de manger tout seul ; le
fait d’être avec des amis ou la famille stimule l’appétit
- prendre un peu de jus de fruit
acide avant le repas
- pratiquer des exercices physiques
doux avant le repas ; faire du sport comme la natation par exemple
- consommer des aliments à haute
valeur énergétique
- limiter les aliments de faible
valeur énergétique
- éviter de boire de l’eau au milieu
d’un repas
- prendre des collations
- éviter le thé ou le café au milieu
d’un repas
- choisir des aliments riches en
calories (ce sont notamment les aliments riches en matières grasses)
- éviter de dépenser beaucoup trop
d’énergie (ne pas effectuer des exercices physiques intenses) ; les dépenses
énergétiques doivent être inférieures aux apports caloriques
- assurer un bon sommeil, et prendre
des siestes dans la journée ; il est également conseillé de maintenir des
heures fixes pour le sommeil et les siestes
- gérer le stress et pratiquer des
méthodes de relaxation ; cela permettra d’améliorer le rythme des repas et de
stimuler l’appétit
- arrêter de fumer afin de mieux
stimuler l’appétit