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mardi 26 septembre 2017

Le contaminant des aliments désoxynivalénol exacerbe les dommages causés à l'ADN dans le microbiota intestinal

Le contaminant des aliments désoxynivalénol exacerbe les dommages causés à l'ADN dans le microbiota intestinal
Des chercheurs de l'Université de Toulouse, en France, ont démontré grâce à des résultats in vitro et in vivo que les dommages à l'ADN intestinal induits par les souches d'Escherichia coli productrices de colibactine ont été exacerbés par la présence de la mycotoxine Deoxynivalenol (DON) dans l'alimentation. Cette constatation soulève des questions sur la synergie entre les contaminants alimentaires et le microbiota intestinal en ce qui concerne la carcinogenèse intestinale. La recherche est publiée cette semaine dans mBio, un journal à accès libre de l'American Society for Microbiology.
Un nombre croissant d'êtres humains des pays développés sont colonisés par des souches de E. coli produisant de la colibactine, une génotoxine soupçonnée d'être associée au développement de cancers colorectal. Le désoxynivalénol (DON) est la mycotoxine la plus répandue qui contamine l'alimentation de base - en particulier les produits céréaliers - en Europe et en Amérique du Nord.